The History of Physiognomy

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Queen Mary University of London (London), Ecole Normale Supérieure (Paris), and Scuola Normale Superiore (Pisa)

 
 

 

 

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Segolène Le Men

Physiognomy, silhouette and caricature : a graphic semiology           


Derived from Antiquity, physiognomy was transmitted by theorists, vulgarisers, artists and writers from Pseudo-Aristotle to da Vinci, Della Porta, Camper, Grose,  Lavater, Humbert de Superville, Grandville, Balzac, Théophile Thoré, Gratiolet, Charles Henry et Charles Blanc..... The physiognomic work of Lavater was caricatured as early as 1783 by Lichtenberg who mocked his silhouette methodology. This paper will evoke the vulgarisation of physiognomy that was made possible in the nineteenth century by the diffusion of illustration and the affirmation of the expressive language of caricature, notably in France in La silhouette, La caricature and Le magasin pittoresque. The paper will go on to present several examples of the use of physiognomy by Grandville and Daumier. It will conclude with the copy of the Essai de physiognomonie autographed in 1846 by Rodolphe Töpffer, who presented it not as a science but as a standard system of signs. The physiognomic code, based on a visual rhetoric which showed the expressivity of the ‘bonhomme’ and the silhouette, was redefined as a graphic language.           

 


Physiognomonie, silhouette et caricature: une sémiologie graphique


La physiognomonie, art hérité de l'Antiquité, a été transmise par les théoriciens, les vulgarisateurs, les artistes et les écrivains,  du Pseudo-Aristote à Vinci, Della Porta, Camper, Grose,  Lavater, Humbert de Superville, Grandville, Balzac, Théophile Thoré, Gratiolet, Charles Henry et Charles Blanc..... L’oeuvre physiognomonique de Lavater a été caricaturée dès 1783 par Lichtenberg qui tournait en dérision la méthode de la silhouette. Cette communication, tout en évoquant la vulgarisation de la physiognomonie rendue possible au dix-neuvième siècle par la diffusion de l’illustration et l’affirmation du langage expressif de la caricature, notamment en France dans* La silhouette*, *La caricature* et *Le magasin pittoresque*, présentera quelques exemples d’usages de la physiognomonie chez Grandville et Daumier. Elle s’achèvera sur l’*Essai de physiognomonie*autographié en 1846 par Rodolphe Töpffer, qui la présente non pas comme une science mais comme un système conventionnel de signes.. Le code physiognomonique, fondé sur une rhétorique visuelle qui manifeste l’expressivité du « bonhomme » et de la silhouette, est redéfini comme une écriture graphique.

 

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